Cindy Nicolas

Mon témoignage

Le jour où ma peur de la mort a disparu.

Je vous invite à découvrir ce qui fut la plus belle expérience de ma vie à travers le témoignage que j’ai partagé le 30 octobre 2017 sur la page Facebook du Dr Jean-Jacques Charbonier. L’intuition de celui-ci le poussa à créer ce protocole extraordinaire qu’est la TCH ( Trans Communication Hypnotique ), dont l’objectif est de reproduire une Expérience de Mort Imminente (EMI) favorisant une sortie de corps, sans passer par la case « arrêt cardiaque », cela grâce à un outil vieux comme le monde : l’hypnose ! Cet outil permettrait d’apaiser les angoisses de la mort, de favoriser le contact avec nos défunts et plus encore…

Voici mon témoignage : 

« Bonjour Monsieur Charbonier, je vous confie mon témoignage de la manière la plus sincère, tel que je l’ai vécu il y a une semaine jour pour jour, en espérant qu’il contribuera à faire avancer votre étude et vos travaux sur l’existence d’une vie dans l’au-delà et la manière de pouvoir y accéder de notre « vivant ».
Je me considère aujourd’hui comme étant une véritable TCHiste. Je suis fière et honorée d’avoir pu vivre une expérience extraordinaire. Je vous envoie toute ma gratitude. À vous, Monsieur Charbonier, à votre équipe, aux fidèles lecteurs et à tous les « expérienceurs TCHiste ».
Je me présente : Je m’appelle Cindy Nicolas. J’ai 36 ans, je suis professeure d’Education Physique et Sportive. Je pratique la méditation. Mariée, j’ai deux enfants. Je n’ai pas reçu d’éducation religieuse. Je ne suis pas baptisée et je ne me suis pas mariée à l’Eglise. Pourtant, j’ai toujours cru… Au-delà de croire en la Vierge Marie, en une force supérieure, j’ai toujours cru qu’il y avait quelque chose après notre passage sur terre et que la vie ne pouvait pas s’arrêter ainsi… On respire de l’air invisible, alors pourquoi dans cet univers immense n’y aurait-il pas un monde invisible à nos yeux… ?
Je m’inscris donc sur Internet le 12 avril 2017 pour l’atelier de TCH à Lyon le 22 octobre afin de, peut-être, pouvoir vivre une expérience hors du commun. Je me dis que, de toute façon, je n’ai rien à perdre mais, au contraire, tout à gagner, c’est-à-dire confirmer ou pas mon ressenti. Ce ressenti d’une vie qui m’envoie des signes, une vie d’intuitions, une vie qui ne s’arrête pas ici-bas.
Je ne m’inscris pas pour soulager ma peine d’avoir perdu mes êtres chers car le manque physique sera toujours là, mais je m’inscris pour découvrir un monde magique. « À demain, faites-moi découvrir votre paradis ! » Voilà ce que j’écris la veille de la TCH sur mon cahier personnel.
La lecture de vos deux livres durant l’été (Cette Chose et La Conscience Intuitive Extraneuronale) me fait comprendre beaucoup de choses. J’ai désormais hâte d’être au mois d’octobre. Avec ces lectures, je me dis que j’arriverai un peu plus au point le jour de l’atelier.
Le jour J est arrivé… Le matin je suis très excitée, je bois trois cafés, je mange une heure avant d’arriver à l’atelier. C’est comme si j’avais la conviction que j’allais vivre un truc de fou !
Nous voilà arrivés dans la salle. J’ai choisi ma place. J’ai le cœur qui bat et je me dis que j’ai peut-être un peu trop abusé du café ce matin… Surtout quand un homme de l’équipe nous explique qu’avant un atelier, il faut éviter d’en boire ou même de manger trop lourd… La pression monte… Il nous prévient aussi qu’il ne faut pas avoir d’attentes trop élevées… Je me dis alors que j’ai fait tout ce qu’il ne faut pas : j’ai le ventre qui gargouille car je viens de manger, j’ai avalé trois cafés et j’ai la conviction que je vais voyager. Ma foi… advienne que pourra !
Monsieur Charbonier nous demande de nous installer dans un des fauteuils rouges, de mettre le masque et le casque. J’ai apporté ma couverture et mon oreiller pour être installée du mieux possible. À la dernière minute, j’enlève mes bottes pour bien sentir le sol… Et c’est parti pour 1h10 d’hypnose !
Je sens que je suis au bord de la crise cardiaque ! Mon cœur bat de plus en plus vite. Au lieu de me détendre, mon pouls s’accélère. Je me dis, au cas où : « Cindy, ne t’inquiète pas, Docteur Charbonier saura te réanimer ! J’ai aussi le temps de penser qu’il serait bon de contrôler notre fréquence cardiaque lors de ces ateliers ; je pense en effet ne pas être loin des 180-190 pulsations par minute…
J’essaie de revenir et de me concentrer. En fait, je suis envahie par un sentiment de peur. Je me dis alors : « Stop, n’aie pas peur, ne gâche pas tout ! Et d’un coup je me retrouve projetée dans le ciel au milieu des étoiles. Je vole, moi qui ai l’habitude de voler dans mes rêves. Je vole très haut, très rapidement. Je monte de plus en plus haut, à la verticale. Je me sens légère, libre, je voltige ! J’aperçois de nombreuses étoiles. Je sens que je m’éloigne de la planète bleue, elle est de plus en plus petite. J’ai cependant la totale maîtrise de mes mouvements. Je suis tel un oiseau les bras écartés. « Il fait nuit », dit Monsieur Charbonier. En fait, je suis déjà dans la nuit… « Vous êtes dans le tunnel. » Mais moi, je suis déjà sortie du tunnel. Ce fut rapide d’ailleurs et pas du tout effrayant car je fus attirée par une douce lumière. C’est comme si j’anticipais toutes ses paroles…
Je me retrouve là, assise seule sur un banc (D’ailleurs, c’est ce que j’avais dessiné hier avant de me coucher : le tunnel, la lumière et moi seule sur le banc…).
Et là… un sentiment de tristesse m’envahit. Le temps me paraît long et je me dis : « Tout ça pour ça ? » J’aperçois des points noirs, puis des points blancs tournoyer autour de moi. Et là, à travers le brouillard, sorti de nulle part, mon grand-père arrive sur son vélo. Je sais que c’est lui. Il a rajeuni. Il me dit : « Monte ma petite fille. » Je monte derrière lui. Moi aussi j’ai rajeuni, j’ai l’apparence d’une enfant de 10 ans. Il me dit qu’il va me faire visiter. Je sens toute sa fierté. J’ai le sentiment d’avoir été attendue. Je ressens beaucoup de monde autour de moi. Tout est beau, tout est lumineux. Il y a beaucoup de vert. J’aperçois un lac avec des canards. Il me dit : « Regarde Mémé comme elle est heureuse ! » En effet, elle aussi a rajeuni d’au moins vingt ans. Elle est rayonnante, sa voix est douce et apaisée… « Coucou ma chérie ! » me dit-elle. On se serre fort. Je sens tout son amour, cette joie immense et inexplicable de pouvoir se retrouver. J’ai de nouveau cette sensation d’avoir été attendue…
Mon parrain Alexandre arrive à son tour… « Ô Didi ! Tu es venue nous voir ! » Nous sommes heureux de tous nous retrouver ! Quel amour je ressens ! C’est puissant, je pleure de joie, je pleure à sanglots, je n’en reviens pas. À côté de lui se tient une femme que je n’ai pas connue, mais je ressens beaucoup d’amour entre elle et lui. Je lui demande : « Alexandre qui est cette femme ? ». Lui qui avait toujours été célibataire sur terre et qui n’avait jamais rencontré l’amour me répond : « C’est Brigitte, ma femme. »
Je m’effondre de nouveau. J’aperçois à côté d’eux un enfant de 5 ou 6 ans. Il est brun, a les cheveux ondulés, mi-longs, il est beau. Alexandre me dit instantanément : « C’est notre fils Arthur. » Je lui réponds : « Comment est-ce possible ? » Et il m’affirme : « Tout est possible ici ! »
Tout est télépathie aussi… Je pense et j’ai une réponse instantanée. Je suis totalement bouleversée de les retrouver. C’est merveilleux, je n’en reviens pas. Et là, sur ton un petit peu plus sérieux, mon parrain me dit : « Didi utilise tes mains, tes mains guérissent mun Didi ! ». Je suis stupéfaite ! Je pleure de nouveau. Je me dis : « D’accord, mais dites-moi comment ? » La manière m’est donnée, j’ai les visions de ce que je dois faire. Il me rassure et me dit de ne pas m’inquiéter, que tout va s’emboîter comme un puzzle, et que j’aurai les réponses en temps voulu.
Je sens qu’il est temps de visiter. On se prend tous par la main. Sur le campagnol. Notre corps peut se mettre à la verticale, puis à l’horizontale. On fait une ronde en l’air tous ensemble. On chante, on danse, nous sommes heureux. C’est à croire qu’on célébrait un grand événement ! J’aperçois des couleurs exceptionnelles, des lacs immenses, des cascades… Nous glissons sur l’eau comme si la surface était dure. J’ai une vision à 360°, je peux tout faire. Je sens des odeurs de chocolat. Je sais que Mémé cuisine pour beaucoup de monde. Je sens qu’il y a du monde, mais je ne peux voir que ma famille. La télévision ? « Pour quoi faire ? me répond-t-on… Il n’y a pas de télé ici ! ».

Je retrouve Mickey, le chien de mes grands-parents, Simba, mon chien parti trop tôt. Ils sont heureux, on le communique. Je parle aux chiens !
Mémé est fière de moi. Elle me dit qu’elle était là pour mon mariage. Elle rajoute : « Pardonne à ta belle-mère, c’est une bonne personne. ». Elle me dit aussi qu’elle m’observe quand je cuisine avec Angelina : « Continue ma chérie ! Dis à Andy qu’il porte son casque quand il fait du vélo. » Elle me transmet un message pour ma maman. Je sens qu’elle y tient et que ce message est rempli d’amour. Puis un autre message pour mon frère… Je vais pour lui poser d’autres questions concernant ma famille, mais elle m’interrompt : « Allons, parlons de toi, c’est toi qui es venue ! ».
Et là je sens qu’on monte à un niveau supérieur… Elle me dit : « Donne-moi tes mains ma chérie, prends cette lumière divine, tu vas guérir de tes mains ». Je vois la Vierge Marie. Elle est belle. Elle est de profil et ne parle pas. Elle me regarde et je sens toute sa douceur, toute sa lumière. On se prend les mains toutes les trois. Je sens mes mains se tendre sous ma couverture. C’est bizarre, car je suis à la fois en haut, dans une autre dimension, mais je suis capable, en bas, sur terre, de sentir mes mains se lever. Ma grand-mère est douce, elle qui avait un fort caractère. Je sens comme si elle était quelqu’un d’importante là-haut. En tout cas, je ressens tout son amour. Je suis de nouveau en sanglots. Et là, certaines missions me sont demandées à des dates précises.
« Continue de méditer, me dit-elle… Vis, voyage, aide ceux qui en ont vraiment besoin. Je sais que tu aimes ton métier et tes élèves, mais cela n’empêche rien ! » Quelle tendresse, quel amour, quelle lumière ! Je n’en reviens pas. Je me dis que je suis face à la Vierge Marie, ça me paraît fou.
« AIDE » me sera répété trois fois ! « Tu as des mains en or ! »
Encore une fois, je me dis : « D’accord, mais comment ? » J’entends… « Ne t’inquiète pas, tout va se mettre en place ! ».
Je sens alors que c’est le moment de les quitter. À nouveau des larmes. « Il est temps de partir ! », me disent-ils. Je me retrouve de nouveau à leur niveau et je ne veux pas les quitter. J’ai l’impression d’entendre comme un « À bientôt » intemporel. Ce n’est pas du tout un au revoir… Je veux encore visiter. Je veux encore être avec eux, mais, pourtant, je sais qu’il est temps… On se fait coucou. On est tellement heureux de s’être revus. Je les vois tous les cinq, collés les uns aux autres. Je leur dis que je les aime tant. Je les vois me saluer. C’est comme quand vous rendez visite à des amis ou à de la famille et que vous êtes dans votre voiture, prêts à partir, et que, par la fenêtre, vous vous saluez une dernière fois. C’est pareil, c’est la même sensation… Je sens encore qu’ils me disent de ne pas m’inquiéter. Mon parrain me demande de continuer à allumer mes bougies. Dans mon cœur, je sais, je sens que deux bougies se rajouteront pour Brigitte et Arthur. Il acquiesce… Je rencontre furtivement ma grand-mère paternelle que j’ai très peu connue. Encore une fois, je sais et je sens que c’est elle. Elle me laisse un message pour mon papa.
Il est grand temps de rentrer. Je sens que je m’éloigne d’eux, que tout va s’arrêter et là, d’un coup, je remonte d’un cran. Je ne sais pas comment l’expliquer. Un niveau encore plus haut qu’avec ma grand-mère et la Vierge Marie. Je me demande où je vais. Je suis tellement attristée de les avoir quittés. Et là, je fais face à Jésus-Christ. Je ne vois que sa tête. Celle-ci paraît bien plus grosse que mon corps tout entier. Elle est en hauteur sur ma droite, baignée d’une lumière puissante mais non aveuglante. Sa voix est douce et masculine. Il me dit : « Viens ma beauté, approche… Tu vas guérir, ! Donne-moi tes mains, prends toute cette énergie divine, cette lumière. Tu auras comme mission de guérir. » Je tends les bras. Je vois toute cette énergie qui me traverse des pieds à la tête et, de nouveau, encore dans mon corps, dans ma dimension physique, je sens que mes bras se lèvent… Je suis impressionnée. D’autres missions me sont encore confiées. Je le remercie. Je suis en sanglots.
Je sens que mon corps repart en arrière et qu’il est temps de rentrer. J’ai la sensation de faire demi-tour. Je suis déjà dans le ciel. J’anticipe à nouveau les paroles du Dr Charbonier. Je vois le fil d’argent, celui qui me raccroche à mon corps. Je ne l’avais pourtant pas vu à la sortie de mon corps. Je tourne autour. On dirait une barre de pole dance. Je profite de ce que je vis et de ce que je vois. J’essaie de retarder le retour dans mon corps. Je ressens des sensations inexplicables. J’aperçois à nouveau notre planète bleue, puis les continents, bientôt les toits de l’hôtel. Et toujours ce fil d’argent. J’anticipe encore et encore les paroles du Dr Charbonier. Je réintègre mon corps bien avant qu’il ne l’indique. Je traverse le plafond et je me dis que c’est fou car il n’y a pas de matière. Je m’emboîte avec une facilité qui m’étonne moi-même. C’est avec fierté que je me dis « Punaise, tu es rapide et efficace ! »
« 5, 4, 3, 2, 1… Enlevez votre masque et votre casque ! » Je comprends qu’une heure et dix minutes d’hypnose se sont écoulées et que cela m’a pourtant paru cinq minutes ! Je suis encore dans mon siège rouge, je me retourne, j’attrape des feuilles blanches et un stylo. Je me mets à tout noter histoire de ne pas perdre une miette de ce que je viens de vivre. Jean-Jacques Charbonier nous demande de rejoindre notre table et de remplir le questionnaire. Je me dis que le questionnaire ça passera après et qu’il ne faut surtout pas que j’oublie ce que j’ai vu.
Je regarde mon mari. « Alors, as-tu vu quelque chose ? » « Je crois », me répond-t-il. J’enchaîne : « Moi c’était un truc de dingue, il faut que j’écrive ». Et c’est là qu’il me dit : « Je t’ai entendu pleurer… ».
Je n’écoute pas les témoignages des autres participants. J’en suis désolée, non pas par manque de respect, mais parce que je me sens obligée de tout écrire.
Le retour dans la voiture est plutôt silencieux. Je suis heureuse, je me sens chanceuse… Mais je suis aussi totalement perdue. La première question que je me suis posée après avoir écrit cela fut : « Et moi je fais quoi avec tout ça ? » J’en suis même arrivée à me demander s’il n’existait pas un numéro vert spécial TCH…
Aujourd’hui, je souhaite faire ce qu’on m’a dit. Malheureusement, il n’existe pas de transfert de cerveau pour vous faire voir ou ressentir ce que j’ai vécu. Je peux vous garantir que c’était bien réel. Pour rassurer les sceptiques, je dois ajouter que je suis une femme tout à fait normale qui n’est ni sous traitement médicamenteux, ni alcoolique, ni sous l’emprise de drogues.
Sachez-le : à aucun moment je n’ai senti que je les avais dérangés dans leur paradis, bien au contraiRe. J’ai senti une immense joie et beaucoup d’Amour.
La première personne, après mon mari, à qui j’ai raconté mon aventure fut ma fille de 10 ans. Comment est-ce possible de lui avoir fait croire au Père Noël et à la petite souris et ne pas lui faire part de ce que j’ai vécu… Si vous aviez vu son sourire et ses yeux pétillants ! Cela n’avait pas de prix ! D’ailleurs, Dr Charbonier, elle vous demande s’il n’y a pas d’ateliers pour les enfants ?
J’espère que mon témoignage pourra apporter du baume au cœur à beaucoup de personnes en souffrance à la suite de la perte d’un être cher. Je peux vous assurer qu’ils sont heureux là-haut dans ce paradis où paix et amour sont au rendez-vous.
Si je croyais à 99 % en une vie après la mort, j’y crois aujourd’hui à 100 % !
Avec tout mon amour…
Cindy »

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